Victor Norek présente l’oeuvre de Steven Spielberg

L’œuvre de Steven Spielberg

L’art du blockbuster

Par Victor Norek,

le cinématographeur chez Third éditions

Faust Magazine est ravi de vous faire découvrir un livre à collectionner, « l’œuvre de Steven Spielberg – l’art du blockbuster » écrit avec passion et exigence : un premier tome extrêmement précis et particulièrement bien détaillé. Victor Norek, l’auteur de cet ouvrage dantesque, a déjà – par le passé – attiré notre média par son regard photographique haut en couleurs et sa plume finement aiguisée. La beauté du monde et son point de vue objectif sur le cinéma nous ont séduits. Victor Norek a plus d’une corde à son arc et vise juste. Artiste accompli, dont la sensibilité artistique n’est plus à démontrer, il concentre ses recherches sur les aspects méconnus du géantissime Steven Spielberg.

Pari extrêmement complexe, mais brillement réussi !

Sa chaine YouTube « le cinématographeur » avec ses 21000 abonnés suscite déjà beaucoup d’intérêt en décortiquant des films, de Spiderman à The Thing, en passant par Seven, Roger Rabbit ou encore Jurassic Park. En collaborant avec le magazine Rockyrama, il s’investit en se lançant dans l’écriture et enchaine la réalisation de ce livre sur l’univers de Steven Spielberg.

Quelle bonne idée !

Le défi est à la hauteur de l’œuvre du maitre dont la filmographie est immense. L’ouvrage ne retrace pas la vie privée du réalisateur le plus connu de l’histoire du cinéma, ce n’est donc pas une biographie. Victor Norek sensibilise le lecteur dès les premières pages. Son regard inédit sur l’ensemble de cette filmographie, épluche, décrypte tel un décodeur chaque œuvre, promettant « de ne parler que du film ou de ce qu’il raconte ».

Vous y apprendrez que pour E.T. l’extraterrestre, les adultes, dont le premier visage n’apparait qu’après 1h30, sont filmés en contre plongée à la taille, laissant le spectateur face au regard d’un enfant ; que le choix de Sean Connery pour jouer le rôle d’Henry Jones dans la dernière croisade est lié à l’amour que porte Steven Spielberg à James Bond ; que Minority Report est bourré de références mythologiques ; et que la guerre des mondes n’aurait pas été réalisé s’il n’y avait pas eu le 11 septembre.

 Quelle réussite !

Le choix de Victor Norek de laisser de côté la vision chronologique des longs métrages de Steven Spielberg permet au lecteur de casser le rythme progressif de l’évolution de l’œuvre du réalisateur et le (re)plonge – instantanément – dans les émotions ressenties lors du visionnage des films. Ainsi, tel Anton Ego dans Ratatouille, alors que celui-ci est véritablement téléporté au cœur des souvenirs gustatifs de son enfance, le lecteur se remémorera, au fil des pages de ce premier tome passionnant, les images de son propre passé, celui rythmé par les sorties des films de Steven Spielberg.

Comme l’affirme Anton Ego : quel délice !

Focus sur l’objet qui est particulièrement beau et qualitatif. La couverture lisse et rigide laisse à penser que le contenu est particulièrement abouti et largement illustré de magnifiques clichés. Un ouvrage visuellement riche, parfait pour orner une table basse ou trôner sous le pied du sapin car oui, Noël approche…

Ce sont les passionnés de cinéma qui vont être ravis…

 

Gabriel Pianeti